PREMIERE DEMARCHE

L’église, un lieu de culte catholique, le culte le plus répandu en France, deuxième culte mondial, mais un lieu qui présente pour nous un intérêt sociologique non négligeable par la dimension inconnue qu’il représente. Il s’agit d’un lieu que nous avons peu ou pas pratiqué, et que nous pouvons donc étudier avec un regard neuf et scientifique : Observations des rapports socioculturels entre ses usagers, des rituels qu’on y pratique, de l’utilisation de sa spatialité, de sa conception architecturale.Il s’agit de l’église Sainte-Anne de la butte-aux-cailles dans le XIIIème arrondissement de Paris, au 54b rue Bobillot.

Ancienne chapelle Bréa en 1848, les travaux d’une nouvelle église permettant un accueil plus important débutent en 1894, et les travaux vont rencontrer des complications jusqu’à aujourd’hui. Néanmoins, la façade définitive est terminée en 1898 grâce au don des chocolatiers Lombard, d’où son surnom de façade-chocolat, et l’appellation des deux tours achevées en 1900 pour l’exposition universelle, Jules et Honorine (Lombard). En 1905 a lieu la séparation de l’Eglise et de l’Etat, et l’église devient la propriété de la ville de Paris, ce qui pose problème au financement de la suite des travaux.

La paroisse Sainte-Anne propose une variété d’activités plus ou moins en rapport avec la religion. On peut se poser la question de l’évolution des usages et son lien avec le désintéressement pour la pratique religieuse actuelle.Néanmoins, les locaux abritent donc un grand nombre d’activités qui pourraient répondre à la création d’un programme : Brocantes, apéritifs, dîners, Chorales, cours de catéchisme, initiations, débats philosophiques, débats d’actualités, projection de films, concerts, spectacles, sans parler des activités externes telles que les week-ends organisés, les camps voile, marche ou ski, les pèlerinages,…L’ensemble de la parcelle comprend aussi des logements pour les étudiants, pour les prêtres, des salles de cours, des salles de réunion, un accueil, trois cryptes, une sacristie (réserve).

Dans la suite de ce blog, nous feront paraître une étude sociologique effectuée lors du déroulement d’une messe.

Intentions préliminaires :
Il n’existe pas de programme imposé dans la construction d’une église, mais seulement des questions (monumentalité et discrétion, disposition des fidèles, …), et quelques nécessités de respecter le déroulement traditionnel du culte (importance de la lumière et de la mise en évidence de l’autel). Nous allons nous renseigner sur la hiérarchie des pouvoirs au sein de l’Eglise, et sur ce que peuvent encore imposer les plus hauts représentants.
Cette église étant gérée par des jeunes prêtres ouverts et dynamiques, nous allons essayer de rencontrer des acteurs plus sévères et plus intégristes dans leur rapport à la religion, et tenter de trouver une problématique qui orientera notre nouvelle proposition.

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