VISITE DE LA CRYPTE


Ascenseur




Couloir


Amphithéâtre (crypte Ararat)


Croix lumineuse


Salle des fêtes (deuxième crypte)



Réserve (troisième crypte)

Escalier en colimaçon

Jeudi 10 avril 2008, à 10h30: rendez-vous avec Pétronille D., gardienne de crypte et membre de l'association "Ararat", pour une visite guidée de la crypte.

Entrée au 11, rue Martin Bernard.

IMPRESSIONS:

Cette visite a conforté notre sentiment de démystification de l'église. Dans l'imaginaire général, le mot "crypte", avec sa consonnance étrange, suggère un lieu magique, sacré, mysterieux. Nous avions tout de suite pensé que son accés était surveillé à cause d'une certaine valeur archéologique. Nous pensions qu'il s'agissait de vieilles chapelles, basses de plafond, en ruines, contenant des restes de décors, de statuettes et d'objets anciens. Quelle ne fut pas notre surprise lorsque, en pénétrant dans l'accés, nous vîmes une cage d'escalier normalisée avec un ascenseur, un couloir avec faux plafonds classiques, un lino au sol, et des blocs sanitaires! Le sous-sol comprend trois cryptes, dont une toute neuve, une autre partiellement renovée, et une troisième encore à l'abandon.


La première crypte, dite "ararat", est une salle de réunion ou auditorium, de 96 places, avec des sièges d'amphithéâtre, de la moquette, un materiel audiovisuel, des sorties de secours, et une grande croix illuminée de néons violets au centre (cf. photos). Le projet de rénovation date de 2001. Il y a un problème avec d'une part les murs blancs parce qu'on ne peut pas avoir un noir complet dans un spectacle, et d'autre part avec la croix "creusée" dans le mur, qui empêche d'installer un écran de projection. Celui-ci est donc mobile et se range dans une autre pièce. Il y a aussi un manque de place pour ranger le matériel.


La deuxième crypte, soit-disant "en mauvais état", ressemble à une salle des fêtes, avec un très haut plafond, un sol plastifié, un mobilier d'établissement scolaire et des tentures muticolores (au couleur de la liturgie) à mi-hauteur permettant de limiter la réverbération du son. On y organise des pots, des fêtes après des mariages, des brocantes,... La salle est 2,5 fois plus grande que la crypte Ararat. Elle s'étale en longueur.


La troisième, enfin, nous a semblé posséder une certaine valeur "nostalgique". Elle sert de réserve pour le materiel et les brocantes. En y pénétrant, nous avons été frappé par la sensation que le temps s'y est arrêté depuis quelques decennies. Eclairée par un seul soupirail qui projette un faisceau de lumière sur un mur de vieilles pierres poussiéreuses, on aperçoit une ébauche de voute, stoppée net par la cloison du couloir. Juste à côté de cette troisieme crypte, un tres bel escalier de bois en colimaçon nous ramène au rez-de-chaussée, dans la cage d'escalier des logements et de l'administration.

En conclusion, nous avons été surpris et en quelque sorte "désenchantés" par cette visite qui n'avait rien de mystique. Seule la croix nous rappelait le lien avec l'église. Nous n'avions pas l'impression de nous trouver sous une église, dans un lieu religieux. Et nous pensons que nous ne sommes pas les seuls à avoir cette impression car nous avons remarqué une affiche collée à l'entrée de l'amphithéâtre qui disait "Il est formellement interdit de boire, manger, ou fumer, dans ce lieu"...

Le seul mystère qui a retenu notre attention, nous a été révélé par la petite fille de Mme D. qui nous accompagnait et qui semblait penser qu'il y avait des monstres cachés derrière l'escalier en colimaçon. Mais elle nous a dit qu'ils n'étaient pas là au moment de notre passage. Affaire à suivre...

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