PHASE 1
CREATION D'UNE FORME

RENDU DE LA FORME

PLAN


ELEVATION


ELEVATION

RENDU GRAPHIQUE



PLAN





ELEVATION 1





ELEVATIONS 2 et 3





ELEVATION 4, COUPE AA'

RENDU LUMIERE



PLAN GENERAL


TUNNEL

DETAIL 1


DETAIL 2

DETAIL 3

MEURTRE...

PHASE 2
INSERTION DE NOTRE FORME DANS UN CONTEXTE

PREMIERES VISITES DE LA RUE BOBILLOT

MESSE: CLEMENT ET PAULINE: (Selon les textes de Georges PEREC dans tentative d'épuisement d'un lieu parisien)
Date: 6 avril 2008
L'heure: 18h10
Le lieu: Café Margeride
Le temps: Froid humide. Ciel gris nuageux. Il pleuvait dans l'après midi.
Esquisses: la carte d'aujourd'hui exposée au mur, accrochée par une chaine, une ardoise sur lequel l'on a écrit à la craie blanche.
Un symbole conventionnel: Une cigarette entourée d'un rond rouge et barrée.
Des chiffres: 6, 5 et 0 (le montant de la note d'une valeur de 6,50euros)

L'heure: 18h18
Le trajet: De la place d'Italie à l'église St Anne, en redescendant la rue Bobillot, dans le 13è arrondissement à Paris.
Le temps: Il fait froid.
Trajectoire: le 67, il remonte vers la place d'Italie depuis la Porte de Gentilly. Des voitures, elles remontent vers la place.
Degrés de détermination ou de motivation: attendre, aller, courir vers, se précipiter, chercher, marcher d'un pas décidé.

J'arrive au n°30

Un symbole: Une croix lumineuse verte clignotante.
Il est 18h25
Les voitures suivent les axes de circulation définis par des symboles, des lignes, des panneaux. C'est moins visible pour les piétons: ils hésitent, attendent, errent, flânent, sont pressés, tractent leurs sacs de voyages (c'est dimanche, peut être rentrent-ils de weekend), cherchent.

J'arrive au n°54
54 bis. Le parvis est désert.
Une dame traverse la rue, elle semble s'abriter contre le froid, elle se dirige d'un pas décidé vers l'église (peut être va-t-elle assister à la messe comme moi? Est-ce qu'elle y va tous les jours? Seulement tous les dimanches?), elle s'engouffre dans la façade.

Le temps: Il commence à pleuvoir.

Je regarde la façade, elle est lumineuse. Un rayon de soleil sur la façade. Je rentre.

L'heure: 18h34.
Le lieu: Église St Anne, 54 bis rue Bobillot, 75013.

Il fait froid, le lieu est silencieux.
Un sentiment: La vue en arrivant dans l'église d'une immense seconde peau intérieure en verre. On est dans une église?(Le même sentiment donné par un lieu administratif. Une banque peut être.)

Je passe les portes vitrées. Elles s'ouvrent de façon automatique. (Une banque c'est sur. Le même sentiment).

Des mouvements: Une partie du texte de Georges PEREC illustre très exactement ce qu'il se passe à ce moment là): "[...]Plusieurs dizaines d'action simultanées, de micro-évènements dont chacun implique des postures, des actes moteurs, des dépenses d'énergie spécifiques: discussions seul, discussions à deux, discussion à trois, discussion à plusieurs; le mouvement des lèvres, les gestes, les mimiques expressives.[...]".

Positions du corps: être assis (sur les bancs), debout (des personnes continuent les derniers préparatifs, le prêtre, les gens se dirigeant vers les bancs), être à genoux (les gens ont les mains jointes, les yeux fermés et s'accoudent sur les bancs).

Un action: les gens se lèvent (ils le savent, cela doit sans doute se passer de la même façon à chaque fois).
Un mouvement: Une femme s'avance et reste debout près de l'autel. Le prêtre traverse l'église.
Des couleurs: Rouge (le manteau de la chanteuse), blanc (la robe du prêtre), vert (le papier où sont inscrites les paroles de la messe)

Une phrase: "au nom du père, du fils, et saint esprit, [...]"

Il est 18h57
Le prêtre continue à lire ses textes, il bafouille, il se trompe, il se rattrape, improvise peut-être (il donne l'impression d'improviser), il reprend la lecture de l'évangile selon St Luc 24,13-35.
Une personne récupère sa veste posée sur un banc, elle se couvre. Elle a froid? Il fait froid.

Des sons: Un téléphone sonne. Un téléphone vibre à l'intérieur d'un sac. Les clochent sonnent. Une montre émet un "bip".

L'heure: Il est 18h00
La lecture s'arrête. Silence. Les gens (prient?), attendent, se regardent. Ils se relèvent (comment le savent-ils?)
La chanteuse en rouge reprend des chants. En même temps elle balance ses bras, on dirait qu'elle fait des signes à quelqu'un, elle veut peut-être rester discrète. Il doit venir? Il a oublié? Il se lève, il a compris, il s'avance vers un micro. Il parle. On entend mal.

Une horloge sur l'orgue.
Une grande barbe grise
Un sac a dos orange de type sac de randonnée.
Une veste bleu ciel en velours, les boutons sont noir.

Il est 18h15
"[...] que le seigneur soit avec nous (vous?), et avec notre (votre?) esprit [...]"

Des gens les uns derrière les autres au milieu de l'église. (Ils attendent quoi?) 3 personnes distribuent quelque chose en début de file.Les bancs sont vides.

Il est 18h40
Un prêtre parle. Il s'arrête.

Les gens se lèvent. Ils se dirigent vers la sortie. C'est fini?

Il est 18h47.

Dehors il pleut. Le ciels est gris, nuageux. La rue est vide. Je cherche un bus. Rien. Je remonte à pied vers la place d'Italie pour récupérer le métro ligne 6.



ESTELLE:

Rue Bobillot, le jeudi 04 avril 2008, à 10h43.

Il s'agit d'un quartier plutôt aisé.
La circulation piétonne et automobile est fréquente.
Il y a une grande station de vélib du côté du centre commercial.
Les bâtiments sont assez anciens, mais bien entretenus.
Il y a des arbres plantés tout le long de la rue.

A 11h30, la rue s'est animée par l'arrivée de jeunes collégiens.
Il y a une femme qui s'occupe de la sécurité piétonne, près du square. Elle fait traverser les gens. Elle me demande si j'ai besoin d'un renseignement.
Les commerces sont pour la plupart assez anciens et petits.
Les bus passent régulièrement: bus n°57 (Porte de Bagnolet - Arcueil), n° 67 (Stage Charléty).

Les passants sont de tous âges.
J'ai croisé plusieurs sans abris.
Les passants ne semblent pas être pressés, en général. Ils marchent d'un pas tranquille.
Il y a beaucoup de bruits de voitures et de bus. La circulation est de plus en plus dense.

J'ai aperçu une école maternelle et un collège privé.

Dans le square, une mère laisse ses enfants jouer.
Une femme mange un sandwich, toute seule, assise sur un banc. Elle doit avoir environ 50 ans. Elle est peut être en pause déjeuner.
Un homme d'un certain âge est assis et regarde les gens passer.

Le "parc" en face du square est ouvert sur la rue, et bordé d'un garde corps sur les côtés.
Il y a un emplacement pour jouer à la pétanque.
Des jeunes mangent, assis sur un banc.
Il y a une statue du sergent Bobillot (défenseur du Tuyen-Ouan. 1860-1885).
Il y a un aménagement pour voir de l'eau potable.
Deux hommes remplissent leurs bidons d'eau.
Une femme sans abri s'est installée à côté.
Les deux hommes et la femme commençent à se disputer à propos du droit ou non droit à cette eau potable.

La rue descend à partir du carrefour (au niveau du square et du parc).

CHOIX DU BATIMENT: L'EGLISE

L'EGLISE SAINTE ANNE DE LA BUTTE AUX CAILLES


Nous avons choisi l'église Sainte Anne de la Butte aux Cailles (anciennement nommé église Sainte Anne de la Maison Blanche), afin de la remplacer par notre forme, tout en y conservant le même programme.

Ce choix s'est fait dans la continuité logique de notre réflexion liée à notre forme: l'audace, la provocation.

PREMIERE VISITE DE L'EGLISE

Eglise Sainte Anne de la Butte aux Cailles, le samedi 06 avril 2008, à 10h45.


Autel


Chapelle de gauche


Chapelle de droite


Chapelle à l'arrière de l'autel


Vitraux et colonnes

Orgue


Confessionnal

Nous sommes entrés par une porte sur le côté.
A l'intérieur, dans le "hall" d'entrée, se trouve un bureau de gestionnaire (au fond, à gauche), séparé du reste de l'église par une immense porte vitrée coulissante, que l'ont pourrait assimiler à un bâtiment administratif (banque,...).
Près de la porte, se trouvent deux grandes tables sur lesquelles sont posés tout un tas de prospectus proposant des sorties, spectacles, réunions,...
Il y a 3 ou 4 personnes qui se recueillent.
L'ambiance est calme, silencieuse, apaisante.
Il s'agit d'une grande église pouvant accueillir de nombreux croyants.
Il y a des bancs au milieu, face à l'autel, ainsi que des chaises de chaque côté.
Deux chapelles se situent d'un côté et de l'autre de l'autel, ainsi qu'une troisième à l'arrière.


Nous demandons à la personne qui se trouve dans le bureau si nous pouvons visiter la crypte. On ne la visite que sur rendez-vous. La personne, très aimable, nous donne les coordonnées de la gardienne de la crypte.
Clément discute avec le jeune curé, ainsi qu'un bénévole. On apprend qu'il y a une messe pour jeunes chaque dimanche à 18h, suivie d'un programme changeant chaque semaine (pot, débat, projection de film,...).


A l'arrière de l'église, il y a une petite cour reliée à un bâtiment qui sert pour les cours de catéchisme, la préparation des mariages,...
Des adolescents sont en groupe et discutent entre eux.


VISITE DE LA CRYPTE


Ascenseur




Couloir


Amphithéâtre (crypte Ararat)


Croix lumineuse


Salle des fêtes (deuxième crypte)



Réserve (troisième crypte)

Escalier en colimaçon

Jeudi 10 avril 2008, à 10h30: rendez-vous avec Pétronille D., gardienne de crypte et membre de l'association "Ararat", pour une visite guidée de la crypte.

Entrée au 11, rue Martin Bernard.

IMPRESSIONS:

Cette visite a conforté notre sentiment de démystification de l'église. Dans l'imaginaire général, le mot "crypte", avec sa consonnance étrange, suggère un lieu magique, sacré, mysterieux. Nous avions tout de suite pensé que son accés était surveillé à cause d'une certaine valeur archéologique. Nous pensions qu'il s'agissait de vieilles chapelles, basses de plafond, en ruines, contenant des restes de décors, de statuettes et d'objets anciens. Quelle ne fut pas notre surprise lorsque, en pénétrant dans l'accés, nous vîmes une cage d'escalier normalisée avec un ascenseur, un couloir avec faux plafonds classiques, un lino au sol, et des blocs sanitaires! Le sous-sol comprend trois cryptes, dont une toute neuve, une autre partiellement renovée, et une troisième encore à l'abandon.


La première crypte, dite "ararat", est une salle de réunion ou auditorium, de 96 places, avec des sièges d'amphithéâtre, de la moquette, un materiel audiovisuel, des sorties de secours, et une grande croix illuminée de néons violets au centre (cf. photos). Le projet de rénovation date de 2001. Il y a un problème avec d'une part les murs blancs parce qu'on ne peut pas avoir un noir complet dans un spectacle, et d'autre part avec la croix "creusée" dans le mur, qui empêche d'installer un écran de projection. Celui-ci est donc mobile et se range dans une autre pièce. Il y a aussi un manque de place pour ranger le matériel.


La deuxième crypte, soit-disant "en mauvais état", ressemble à une salle des fêtes, avec un très haut plafond, un sol plastifié, un mobilier d'établissement scolaire et des tentures muticolores (au couleur de la liturgie) à mi-hauteur permettant de limiter la réverbération du son. On y organise des pots, des fêtes après des mariages, des brocantes,... La salle est 2,5 fois plus grande que la crypte Ararat. Elle s'étale en longueur.


La troisième, enfin, nous a semblé posséder une certaine valeur "nostalgique". Elle sert de réserve pour le materiel et les brocantes. En y pénétrant, nous avons été frappé par la sensation que le temps s'y est arrêté depuis quelques decennies. Eclairée par un seul soupirail qui projette un faisceau de lumière sur un mur de vieilles pierres poussiéreuses, on aperçoit une ébauche de voute, stoppée net par la cloison du couloir. Juste à côté de cette troisieme crypte, un tres bel escalier de bois en colimaçon nous ramène au rez-de-chaussée, dans la cage d'escalier des logements et de l'administration.

En conclusion, nous avons été surpris et en quelque sorte "désenchantés" par cette visite qui n'avait rien de mystique. Seule la croix nous rappelait le lien avec l'église. Nous n'avions pas l'impression de nous trouver sous une église, dans un lieu religieux. Et nous pensons que nous ne sommes pas les seuls à avoir cette impression car nous avons remarqué une affiche collée à l'entrée de l'amphithéâtre qui disait "Il est formellement interdit de boire, manger, ou fumer, dans ce lieu"...

Le seul mystère qui a retenu notre attention, nous a été révélé par la petite fille de Mme D. qui nous accompagnait et qui semblait penser qu'il y avait des monstres cachés derrière l'escalier en colimaçon. Mais elle nous a dit qu'ils n'étaient pas là au moment de notre passage. Affaire à suivre...

PREMIERE DEMARCHE

L’église, un lieu de culte catholique, le culte le plus répandu en France, deuxième culte mondial, mais un lieu qui présente pour nous un intérêt sociologique non négligeable par la dimension inconnue qu’il représente. Il s’agit d’un lieu que nous avons peu ou pas pratiqué, et que nous pouvons donc étudier avec un regard neuf et scientifique : Observations des rapports socioculturels entre ses usagers, des rituels qu’on y pratique, de l’utilisation de sa spatialité, de sa conception architecturale.Il s’agit de l’église Sainte-Anne de la butte-aux-cailles dans le XIIIème arrondissement de Paris, au 54b rue Bobillot.

Ancienne chapelle Bréa en 1848, les travaux d’une nouvelle église permettant un accueil plus important débutent en 1894, et les travaux vont rencontrer des complications jusqu’à aujourd’hui. Néanmoins, la façade définitive est terminée en 1898 grâce au don des chocolatiers Lombard, d’où son surnom de façade-chocolat, et l’appellation des deux tours achevées en 1900 pour l’exposition universelle, Jules et Honorine (Lombard). En 1905 a lieu la séparation de l’Eglise et de l’Etat, et l’église devient la propriété de la ville de Paris, ce qui pose problème au financement de la suite des travaux.

La paroisse Sainte-Anne propose une variété d’activités plus ou moins en rapport avec la religion. On peut se poser la question de l’évolution des usages et son lien avec le désintéressement pour la pratique religieuse actuelle.Néanmoins, les locaux abritent donc un grand nombre d’activités qui pourraient répondre à la création d’un programme : Brocantes, apéritifs, dîners, Chorales, cours de catéchisme, initiations, débats philosophiques, débats d’actualités, projection de films, concerts, spectacles, sans parler des activités externes telles que les week-ends organisés, les camps voile, marche ou ski, les pèlerinages,…L’ensemble de la parcelle comprend aussi des logements pour les étudiants, pour les prêtres, des salles de cours, des salles de réunion, un accueil, trois cryptes, une sacristie (réserve).

Dans la suite de ce blog, nous feront paraître une étude sociologique effectuée lors du déroulement d’une messe.

Intentions préliminaires :
Il n’existe pas de programme imposé dans la construction d’une église, mais seulement des questions (monumentalité et discrétion, disposition des fidèles, …), et quelques nécessités de respecter le déroulement traditionnel du culte (importance de la lumière et de la mise en évidence de l’autel). Nous allons nous renseigner sur la hiérarchie des pouvoirs au sein de l’Eglise, et sur ce que peuvent encore imposer les plus hauts représentants.
Cette église étant gérée par des jeunes prêtres ouverts et dynamiques, nous allons essayer de rencontrer des acteurs plus sévères et plus intégristes dans leur rapport à la religion, et tenter de trouver une problématique qui orientera notre nouvelle proposition.

PREMIERES REFLEXIONS ET INTENTIONS

En visitant pour la première fois l'église Sainte Anne de la butte-aux-cailles, nous avons été étonnés par l'accueil chaleureux et dynamique des différents membres de la paroisse (curé, gardienne des cryptes, personnel à l'accueil,...).

Cette ouverture d'esprit était un obstacle à notre envie de provoquer. Nous avons donc cherché un moyen de contourner cette facilité.
Nous avons trouvé deux solutions: pousser les limites de l'ouverture d'esprit jusqu'à l'absurde, ou, à l'inverse, traiter la conception de l'église d'après la pensée extrême des intégristes.

Nous avons poursuivi notre première idée en tentant de trouver quelles étaient les limites de l'acceptable pour les membres de cette paroisse.


Première idée, provisoire:
Notre première piste était de créer un lieu "multi-culte", une sorte de centre commercial des religions, dans lequel les six principales religions, en France et dans le quartier, se cotoieraient et cohabiteraient (le Catholicisme, l'Islam, le Protestantisme, le Judaïsme, l'Orthodoxie et le Bouddhisme).

Religions du 13ème arrondissment:
Le 13e est un arrondissement où le mélange culturel est important. Il s'y trouve de nombreux lieux de culte pour diverses religions.


Culte catholique :
église Notre-Dame de la Gare, place Jeanne d'Arc
chapelle Notre-Dame de la Sagesse, 15 rue Abel Gance
église Sainte-Anne de la Butte-aux-Cailles, 186/188 rue de Tolbiac
église Saint-Hippolyte, 27 avenue de Choisy
église Saint-Marcel, 82 boulevard de l'Hôpital
église Sainte-Rosalie, 50 boulevard Auguste Blanqui
église Saint-Jean des Deux-Moulins, 185/187 rue du Château des Rentiers
église Saint-Albert le Grand, 123 rue de la Santé


Culte protestant :
église réformée de Port Royal, 18 boulevard Arago
église évangélique luthérienne de la Trinité, 172 boulevard Vincent Auriol
église réformée évangélique, 83 rue de l'Amiral Mouchez
église évangélique des Gobelins, 3 bis rue des Gobelins


Culte orthodoxe :
église orthodoxe de France, paroisse Saint-Irénée, 96 boulevard Auguste Blanqui


Culte israélite :
synagogue Sidi Fredj Halimi, 61 rue Vergniaud
synagogue Avoth ouvanim, 66 avenue d'Ivry


Culte bouddhique
deux
pagodes, une sur la dalle des Olympiades et l'autre en-dessous (rue du Disque)


Deuxième idée, à approfondir:
En se basant sur une étude sociologique des pratiques exercées en rapport avec la paroisse, une deuxième piste est venue se mettre directement en place.
Les églises ont toujours connu une certaine évolution architecturale au fil du temps et connaissent désormais, malgré elles, une forte évolution sociale. De façon nettement identifiable, les pratiques dans l'église ont évolué. On ne va plus à l'église pour seulement prier mais pour s'y adonner à différentes pratiques sociales. Il s'agit pour la plupart de pratiques basées autour des rencontres. Mais les rencontres et la communication ne s'établissent plus entre Dieu et les hommes ,mais plutôt entre les hommes eux-mêmes. La religion se démystifie, l'église ne devient plus un lieu de reccueillement mais un véritable lieu d'échanges.
L'église semble désormais fonctionner autour d'un certain "marketing religieux".

Se posent alors différentes questions. L'église fonctionnerait-elle comme un véritable club local, enjeu d'un relais social? Dans quel sens l'Eglise peut-elle encore évoluer? La pratique religieuse n'est-elle pas vouée à laisser place à une nouvelle forme de pratiques sociales, ne conservant pour définir un lieu de rencontres que l'appellation "église"? Et si la communication se substituait à la religion? Comment envisager les églises à venir? Doit-on freiner cet élan et revenir à un mode de fonctionnement plus radical et intégriste? Ou au contraire, comme la tendance l'envisage, servir autrement l'Eglise en mettant à dispositition de nouveaux lieux d'échanges sociaux, culturels et de loisirs?

PROGRAMME

Voici précisément le "perimètre d'influence" de la paroisse Sainte-Anne. Cet élément qui peut être interressant a été trouvé sur le site de l'église, http://www.paroissesainteanne.net/, site particulièrement complet et organisé, ce qui confirme leur recherche de proximité avec les jeunes et leur volonté de renouveller leur image.





Nous n'avons pu faire aucun lien avec un quelconque découpage administratif. Paris est divisé en 80 quartiers administratifs, et ce plan correspond au Quartier de la Gare, mais celui-ci est limité au nord par le boulevard Vincent-Auriol, à l'est par la Seine, au sud par les communes d'Ivry-sur-Seine et du Kremlin-Bicêtre et à l'ouest par l'avenue de Choisy.

Il existe également des quartiers au sens commun du terme, et celui de la paroisse correspond au quartier de la butte aus cailles, dont le découpage ne correspond pas non plus.

Une paroisse est, en premier lieu, la subdivision de base d'un diocèse dans diverses Églises : Église catholique romaine, Église anglicane ... C'est un territoire soumis à l'autorité spirituelle d'un curé. Une communauté locale de chrétiens, placée sous la responsabilité d'un curé mandaté par l'évêque.

Le 13ème arrondissement de Paris contient 7 paroisses catholiques:

- Notre-Dame de la Gare (paroisse)
-
Notre-Dame de la Sagesse (paroisse)
-
Saint-Albert-le-Grand (paroisse)
-
Saint-Hippolyte (paroisse)
-
Saint-Jean des deux Moulins (paroisse)
-
Sainte-Anne de la butte-aux-cailles (paroisse)
-
Sainte-Rosalie (paroisse)

La nouvelle église, issue de notre forme et de nos réflexions comportera au minimum:

_Un accueil
_un lieu de culte avec un autel, des chapelles (3 actuellement).
_ un espace d'accueil
_ plusieurs confessionaux
_ un bénitier
_ une aumônerie
_ deux salles de cours
_ une sacristie
_ deux logements pour les prêtres
_ deux logements pour les jeunes (location T3)
_ une salle des fêtes
_ un amphithéâtre de 96 places
_ une salle de préparation de mariage
_trois cryptes

Les observations que nous avons faites, ainsi que les réflexions liées à la conception de notre forme, nous ont amené à ajouter des éléments à ce programme initial qui est conforme à l'église actuelle.
En effet nous avons constaté que ce lieu de culte a beaucoup évolué en quelques années. Les fidèles ne viennent plus uniquement à l'église afin d'être en rapport avec Dieu. Ils viennent aussi pour rencontrer des personnes, participer à des activités diverses qui n'ont d'ailleurs plus de liens directs avec la religion et sa pratique. L'église est devenu davantage un lieu de rencontre sociale.
C'est pourquoi nous souhaitons mettre l'accent sur ce phénomène et le pousser jusqu'à la limite de la provocation (qui est l'un des thèmes de notre forme), de l'audace.

En plus du programme initial nous rajouterons:

_ une salle de projection (cinéma)
_ un restaurant/ un café, un bar pour les apéritifs organisés
_une salle pour la préparation et l'organisation des brocante, et éventuellement une reserve
_une salle de répétition pour la chorale
_Une salle de concert
_Un espace boutique (robes, traiteur, bibles,...)
_Un espace pour les cours de cuisine du groupe "alpha" (initiation)
_Une salle de débats
_Une salle de fête
Et tout autre élément (activités liées au thème de la rencontre et des échanges) qui permettrait à l'église de décupler ses activités et d'attirer le plus grand monde possible. Chaque pièce aura sa fonctionnalité propre, et l'architecture adéquate.

L'église deviendra alors entièrement un lieu agréable et accueillant de rencontres sociales pour les croyants, tout comme pour les non croyants, et assumera complètement cette double "étiquette".
Nous souhaitons que les visiteurs aient envie de revenir passer tout leur temps libre a des activités variées dans ce lieu convivial, et qu'il fassent leur choix dans un mouvement déambulatoire imposé par la forme, allant de porte en porte, passant par une ACCUMULATION de modules, CIRCULANT dans une atmosphère de secret, de MYSTERE, perdus, ne sachant plus ou donner de la tête dans ce que sera devenu ce lieu si familier aux Hommes depuis des siècles, pour enfin aboutir au lieu de culte si sa persévérance et sa résistance aux appels des activités parralèles le lui permet.

CONCEPT DES 7 PECHES CAPITAUX

Pour étudier l'origine des 7 pêchés capitaux, cliquer sur ce lien: http://etudeeglisecatholique.blogspot.com/
Les 7 pêchés capitaux (la paresse, l'orgueil, la gourmandise, la luxure, l'avarice, la colère et l'envie) existent depuis toujours. Ils font partie de nous, de notre essence.
Or depuis des siècles, l’Eglise tente vainement de les chasser de notre esprit, de nous convaincre de ne pas nous laisser prendre, de ne pas y succomber, grâce essentiellement à des discours moralisateurs et à une interdiction formelle et écrite dans le livre sacré, la Bible. Toutefois, n’étant pas dupe, l’Eglise a tout de même installé un système de confessionnal afin de permettre à ses fidèles de confesser leurs pêchés et d’en obtenir l’absolution.
Il faut bien constater tout de même que l’Eglise n’arrive pas à ses fins : l’homme vit quotidiennement dans le pêché.

On constate effectivement, et de plus en plus chaque jour, que la société moderne, est une société qui est de plus en plus régie par nos instincts, nos envies. Les publicitaires se servent même de cela pour en faire une propagande pour nous inciter à la consommation. Il suffit de regarder la flopée de publicités à la télévision qui vente les mérites d’aliments si moelleux, si savoureux, si apetissant, mais surtout si riche en gras, en calorie, et autre élément nocifs à notre santé.
(Pour voir des exemples de ces publicités, cliquez sur le lien : http://etudeeglisecatholique.blogspot.com/ ).

Par ailleurs, nous savons, puisque cela fait partie de notre nature, que plus on nous interdira une chose, plus nous serons tentés. L’interdit nous stimule, nous motive, éveille nos instincts primaires. Il ne faut pas croire que seuls les enfants sont concernés. Même à l’âge adulte nous restons stimulés par les interdits et l’envie de passer outre, mais nous franchissons plus rarement cette interdiction que les enfants, parce que la société et nos parents nous ont appris à nous contrôler.
La solution n’est donc pas d’interdire de succomber aux pêchés capitaux puisque cela nous incite encore plus à y succomber, mais au contraire, il faut inciter les gens à y succomber !

Puisque la société moderne a changé et que la pratique de la religion en a fait de même, il faut que l'Eglise accepte cela, et se serve donc des mêmes outils que la société afin d'attirer les fidèles, mais d'une manière plus positive et désintéressées. L'Eglise doit donc faire une propagande des 7 pêchés capitaux.




L’EGLISE DE DEMAIN :

L’EGLISE SUCCOMBE AUX 7 PECHES CAPITAUX



L’église que nous allons concevoir, se servira des 7 pêchés capitaux dans le but de mieux les vaincre (dans l’esprit des fidèles). Elle transformera un inconvénient en avantage ; elle se servira des défauts de l’homme pour en faire une force.


L’Eglise est la seule institution à pouvoir faire cela parce qu’elle effectue sans cesse des actes désintéressés, or seul un acte désintéressé peut vaincre chacun de ces pêchés.

Nous, en tant que concepteurs de la nouvelle église Sainte Anne de la Butte aux Cailles (qui risque très certainement d’en perdre une nouvelle fois son nom, sous le poids de tous ces changements…), nous nous proposons de créer une nouvelle église qui deviendra un parcours initiatique ayant pour étapes chacun des 7 pêchés capitaux et qui aurait pour finalité de rendre les fidèles meilleurs, de faire ressortir leurs vertus : leur foi, leur croyance, leur amour en Dieu et envers autrui.
Ils pourront ainsi accéder en toute sérénité et avec une grande ouverture d’esprit à l’étape finale, à la consécration : le lieu de culte.
En effet quoi de mieux pour un prêtre de voir ses fidèles sereins, libérés de leurs préoccupations, de leurs tentations, et donc pleinement ouvert à la parole de Dieu, à son amour.
Ils auront ainsi une meilleure écoute de la parole de Dieu pendant la messe, toutes les bonnes paroles iront plus facilement à leur esprit, ils se consacreront pleinement à la croyance, à la foi et à l’amour.

DESCRIPTION DU PARCOURS INITIATIQUE



Ce texte présente une première étude liée au concept du parcours initiatique des 7 pêchés capitaux:

Le principe de base est donc de créer 8 étapes : 7 étapes représentant chacune un pêché capital, ainsi qu’une 8ème étape menant à la consécration, à la libération : le lieu de culte, lien direct avec Dieu et la croyance.
Chaque étape représentant donc un thème précis, les espaces auront donc une identité, une ambiance particulière et propre au thème choisi.

Afin de mener les fidèles à ses étapes, un petit train sera à leur disposition. Il pourra reprendre le principe des petits trains touristiques que l’on trouve dans certaines villes et qui permettent de visiter les lieux importants de celle-ci. Il y aura donc un chauffeur qui servira de guider et qui commentera le parcours à l’aide d’un micro. Il pourra ainsi parler de chacune des étapes, et faire des discours plus larges sur la religion, la foi, la croyance,… Ce chauffeur ne sera autre que… le prêtre de l’église !
Le choix du petit train se tient dans l’idée que c’est l’Eglise qui doit guider ses fidèles, qui doit les amenés vers des points précis.



1. LA GOURMANDISE

L'enveloppe entière de l’église sera faite d’une matière qui aura le même aspect que le chocolat : la couleur, la texture, voire même, qui sait, l’odeur…
Cette enveloppe chocolat sera donc une invitation pour les passants à s’approcher du bâtiment et même d’y pénétrer afin de succomber à ce premier pêché qui est la gourmandise.
Il s’agit aussi d’un clin d’œil historique puisque la façade actuelle de l’église est surnommée la façade chocolat en hommage au couple de chocolatiers qui avait fait un don important lors d’anciens travaux.

A l’intérieur de l’église, il y aura un restaurant gastronomique, et des bénévoles ou membres de l’église, donneront des cours de cuisine diététique afin d’apprendre aux gens à se nourrir sainement tout en se faisant plaisir.



2. LA COLERE

Des espaces de « défouloir » seront à la disposition des fidèles. Ces espaces seront des pièces équipées de la même manière que dans les hôpitaux psychiatriques : avec des murs capitonnés afin d’insonoriser la pièce. Les gens pourront ainsi s’y exprimer librement, crier aussi fort qu’ils le voudront, taper contre les murs, personne ne pourra les entendre. Ils libéreront ainsi leur colère, leur frustration,… qui sont le lot quotidien de chaque être humain dans notre société actuelle. Par ailleurs ces pièces auront une très grande hauteur sous plafond afin de créer tout de même un écho à l’intérieur de la pièce, pour conserver l’ambiance de l’église où l’on est normalement obligé de chuchoter pour ne pas que notre voix résonnent. Cet écho deviendrait une satisfaction supplémentaire pour l’usager de ce défouloir puisqu’il enfreindrait cette règle de silence.
Les gens en ressortiront libérés de leur colère et frustration. Ils auront un esprit plus serein, libéré de toute pensée négative.

Des réunions « défouloir » seront aussi organisées, afin que les fidèles puissent exprimer librement et sans jugement leur colère, leurs envies, leurs frustrations, leurs jalousies,… Il s’agira d’une nouvelle forme de confessionnal.
Cependant les personnes ne désirant pas dévoiler tout haut leur colère,… pourront se confesser de manière plus traditionnelle dans un confessionnal. Mais le prêtre qui recueillera leurs confessions ne leur demandera rien en retour, aucune prière pour se faire pardonner,… Il les laissera libre de le faire ou non, pour ne pas créer chez eux un sentiment de culpabilité excessif.

Il pourra aussi y avoir des cours de boxe afin d’avoir une autre manière de se défouler. Mais cela ne sera pas une violence gratuite, perverse, parce que la boxe possède des règles et une philosophie de vie. C’est un sport qui a pour objectif de se surpasser, mais aussi de se maîtriser et de savoir s’imposer, mais aussi d’imposer le respect des autres.


3. L’ENVIE

Il y aura une salle de projection gérée par des personnes qui seront chargées de demander aux fidèles ce qu’ils envient chez une autre personne. Elles leur montreront ensuite une vidéo d’une personne qui possède la qualité que les fidèles envient. Si on prend l’exemple de la richesse. On verra une vidéo d’un homme qui gagne très bien sa vie, qui est avocat. On montrera dans un premier temps tous les aspects positifs de sa vie, puis la vidéo montrera le « revers de la médaille », elle fera voir aux fidèles les aspects négatifs de cet avocat. On constatera qu’il a beau être riche, lorsqu’il rentre chez lui le soir, il se retrouve seul parce qu’il travaille tellement qu’il n’a pas eu le temps de fonder une famille. Et on le verra regarder par une fenêtre et observer ses voisins qui semblent être une famille heureuse : des parents jouant avec leurs enfants.
Cette vidéo montrera aux fidèles qu’on peut toujours envier une personne mais qu’au final, cette personne n’est pas nécessairement plus heureuse qu’eux, et qu’elle aussi envie d’autres personnes.



4. L’ORGUEIL

A l’entrée de cette étape une machine sera installée afin de faire un compliment à chaque personne qui passera devant elle: une machine à compliment.

Il y aura des salons esthétiques, de coiffures, des spa,… où l’on viendra se faire relooker, ou simplement prendre soin de son corps afin d’avoir une meilleure estime de soi.
En effet ne dit-on pas qu’il faut d’abord s’aimer soi-même pour pouvoir aimer les autres ? Si tel est le cas, les fidèles doivent d’abord s’aimer eux-mêmes afin de pouvoir aimer sincèrement Dieu.



5. LA LUXURE

Aux Etats-Unis notamment, il existe des réunions où les gens viennent pour se détendre, en groupe. Ils s’enlacent mutuellement, se font des caresses, s’embrassent,… L’objectif est d’avoir une nouvelle approche, un autre contact avec autrui, qui soit plus positif et moins agressif que de se retrouver serrer les uns contre les autres à l’heure de pointe dans un wagon de métro.
Ce genre de réunion sera donc organisée de manière à rapprocher les gens entre eux, d’effacer leur agressivité, leur réticence, pour leur apprendre à faire confiance à autrui.

Il y aura des cours sur la sexualité, pour les jeunes notamment, afin de pouvoir en parler sans tabou parce que la sexualité fait partie de la vie de l’homme, mais aussi dans le but d’apprendre à se faire plaisir tout en respectant son ou sa partenaire.

Il pourra y avoir, pourquoi pas, quelques chambres afin que les gens puissent se rapprochent intimement. Ces chambres seront équipées de tout le nécessaire possible, auront des ambiances différentes,…
Cela ira toujours dans l’objectif principal de rendre les fidèles plus sereins, de les libérer de tout leur souci, car faire l’amour sécrète des phéromones qui libèrent des sensations de plaisir et de bien-être. Cela permet aussi de relâcher la pression, les nerfs.

Les fidèles pourront accéder aussi à un bar, ainsi qu’à une boîte de nuit. Les parents n’auront pas de souci à se faire pour leurs enfants puisqu’ils seront à l’intérieur d’une église, dans un endroit sécurisé, et des navettes seront disponibles gratuitement afin de les ramener à leur domicile.



6. LA PARESSE

Des dortoirs seront à la disposition des fidèles afin qu’ils puissent s’y reposer en toute quiétude.
Des bénévoles ou membres de l’église se chargeront de garder les enfants.

On y trouvera aussi un espace avec des sièges confortables où les fidèles pourront y paresser pendant quelques heures. Ils se feront servir suivant leurs désirs.
Cette paresse sera bien méritée notamment pour les mères qui s’occupent tous les jours de leurs enfants, de leur travail, des tâches ménagères, des courses,…

Il y aura aussi une salle pour écouter de la musique et voir des films. Les sièges seront des canapés très confortables. Les fidèles pourront soit écouter la musique ou voir le film de leur choix, soit assister à des concerts donnés par des musiciens extérieurs.



7. L’AVARICE

Le bâtiment abritera un musée qui regroupera, accumulera, entassera toute une collection d’objets précieux liés à la religion (reliques, tableaux, statues,…). On y verra de l’or, des pierres précieuses,… Cela ressemblera aux églises baroques qui existent notamment en Italie, à Rome.
Ce musée aura pour objectif de vanter les mérites de l’Eglise, de la religion. En effet tous ces objets montreront que l’Eglise est source d’inspiration, que grâce à la foi, des artistes et artisans ont réalisé des œuvres magnifiques. C’est leur foi qui les a inspirés.

On installera aussi un espace pour la brocante. Mais cette brocante sera spécifique à l’église car aucun échange d’argent ne pourra s’y faire. Cela se fera par forme de troc, d’échange d’objets, ou de services, ou par simple charité.

Il y aura aussi des coffres forts installés dans le bâtiment, qui permettront aux fidèles de pouvoir y mettre les choses qui sont précieuses à leurs yeux et qu’ils désirent converser à tout prix. Il est évident que ces coffres forts seront disponibles gratuitement.



8. LA LIBERATION

On arrivera à la finalité de ce parcours : le lieu de culte.

Le prêtre arrêtera le petit train et prendra sa place derrière l’autel afin de faire la messe.
Les fidèles écouteront et suivront ses paroles sans difficulté puisqu’ils seront libérés de tout souci. La parole de Dieu pourra ainsi arriver plus facilement jusqu’à eux, et ils auront plus de faciliter à la percevoir, à la comprendre.

A la fin de la messe, les fidèles rentreront chez eux et pourront entamer positivement et avec enthousiasme leur nouvelle semaine, en ayant dans le coin de la tête l’idée de revenir à l’église le dimanche suivant !


PREMIERES ESQUISSES















Espaces










Autre idée de répartition des zones






Répartition définitive des zones




Façade chocolat qui déborde sur la rue







Entrée







Salle de défouloir





Nasselle

REFERENCES

DAVID LACHAPELLE



David LaChapelle (né en 1963 dans le Connecticut, aux États-Unis) est un photographe et réalisateur américain connu dans les domaines de la mode, de la publicité et de la photographie d'art. Son œuvre, emprunte de surréalisme et d'humour, reste très influencée par la pornographie.


















PIERRE ET GILLES





Pierre et Gilles est la signature utilisée par le couple d'artistes français formé par le photographe Pierre Commoy et le peintre Gilles Blanchard.

Ils sont connus pour leurs photographies retouchées à la peinture qu'ils réalisent ensemble depuis leur rencontre. Ces œuvres abordent des thèmes de la culture pop, de la culture gay, y compris la pornographie, ou la religion (une représentation de saint Sébastien). La religion est quelque chose de très important est très fort dans leurs oeuvres, « Nous avons le gout du mystique. Il est très difficile de séparer art et religion ». Leurs œuvres sont souvent qualifiées de kitsch. Pierre & Gilles définissent leur œuvre ainsi : « On aime idéaliser mais on parle aussi de la mort, du mystère et de l'étrangeté de la vie. Il y a autant de douceur que de violence dans nos images... »







"CHARLIE ET LA CHOCOLATERIE"




Charlie et la chocolaterie (originellement Charlie and the Chocolate Factory) est un roman pour enfants de l'auteur anglais Roald Dahl. Les aventures du jeune Charlie Bucket dans la chocolaterie de l'excentrique Willy Wonka sont très appréciées par les enfants anglophones.



Charlie et la chocolaterie a été publié pour la première fois aux États-Unis par la société Alfred A. Knopf en 1964, et au Royaume-Uni par George Allen & Unwin en 1967. Le livre a été adapté en deux films importants : Charlie et la chocolaterie (film, 1971) (Willy Wonka & the Chocolate Factory) de Mel Stuart avec Gene Wilder, et Charlie et la chocolaterie de Tim Burton avec Johnny Depp. La suite de l'histoire, Charlie et le grand ascenseur de verre, a été écrite par Roald Dahl en 1972.




L'univers créé dans le film "Charlie et la chocolaterie" de Tim Burton montre bien le côté gourmandise et gloutonnerie. Tous les matériaux ou presque sont comestibles. Cela foisonne de partout.

On retrouve aussi dans cette histoire l'idée d'avarice avec le personnage de Willy Wonka qui désire conserver toutes les richesses qui sont à l'intérieur de son usine pour lui seul. Personne ne peut plus y entrer.



















PICSOU




Balthazar Picsou (Scrooge McDuck en version originale) est un personnage de fiction de l'univers des canards des studios Disney créé en 1947 par le scénariste-dessinateur Carl Barks. Oncle de Donald Duck, d'où son surnom d'« Oncle Picsou » (« Uncle Scrooge » en anglais), ce « canard le plus riche du monde » est réputé pour son avarice et son côté aventurier.


















LA REINE ET BLANCHE NEIGE



"Miroir, miroir! Dis moi qui est la plus belle!"







HOPITAL PSYCHIATRIQUE



Dans certaines salles des hôpitaux psychiatriques, les parois sont capitonnées afin de capturer le son que les patients peuvent émettre pendant leur crise,...





RICARDO PORRO: LA ESCUELA INTERNACIONAL DE ARTE



Ricardo Porro est un architecte né en novembre 1925 à Camagüey sur l'île de Cuba. Il a également une activité de peintre et de sculpteur.


Après ses études, Ricardo Porro construit plusieurs villas à La Havane, inspirées par l'architecture de Ludwig Mies van der Rohe. Après un voyage en Europe, il revient en 1960 dans le Cuba de Fidel Castro et édifie l'Ecole des beaux-arts et l'Ecole de danse moderne de La Havane, deux bâtiment emblématiques de son nouveau style.